« Pour la troisième fois, j’ai fait avec enthousiasme et fidèlement la campagne de François BAYROU. Il ne figurera pas au second tour de l’élection Présidentielle. Les Français en ont décidé ainsi.
Je le vis comme une déception mais pas comme un échec. François BAYROU a su, sans démagogie, imposer des thèmes qui continueront à être portés dans le nouveau débat qui s’ouvre. On reparlera, à n’en point douter, de la nécessité vitale d’éradiquer la dette qui pèse sur nos enfants, de produire en France, de faire de l’éducation « la priorité des priorités » et de mener à bien les réformes utiles pour rétablir le lien de confiance entre le Peuple et ses élus. Il ne reste désormais que deux candidats. Comme tous les Français, je suis face à un choix de responsabilité que je m’étais engagé à rendre public. Devant les enjeux historiques auxquels la France est confrontée, bien plus graves qu’il y a cinq ans, une position ferme et tranchée s’impose à moi.
Clairement, je ne peux me résoudre à l’idée qu’avec une dette abyssale, on puisse promettre des milliards de dépenses supplémentaires. Des impôts asphyxiants attendent les classes moyennes et dès septembre, de grandes désillusions pour tous ceux qui croient en la création de postes de fonctionnaires par dizaines de milliers, à de nouveaux versements d’allocations, au retour à la retraite à 60 ans… Sur ces points, François Hollande nous ment !Prisonnier de ses alliés, avec les Verts au gouvernement, il n’y aura plus de projets autoroutiers et nous pouvons dire adieu à l’A45, ce qui serait dramatique pour notre agglomération stéphanoise. Contre les extrêmes depuis toujours, je ne peux accepter la présence de Jean-Luc Mélenchon et de ses représentants dans les Ministères.Pour toutes ces raisons, je ne peux pas voter pour François Hollande.
On pourrait dire beaucoup de choses sur le quinquennat qui s’achève mais l’heure n’est plus au bilan. C’est de l’avenir de la France dont il s’agit.Tous ceux qui veulent empêcher notre pays de sombrer, doivent s’unir. Il n’y a donc qu’une solution : voter pour le candidat de la droite Républicaine, Nicolas SARKOZY. C’est ce choix que je ferai le 6 mai, sans états d’âme. A chaque étape de mon parcours politique, j’ai toujours fait des choix exigeants, de conviction, en conscience. La facilité aurait voulu que je ne tranche pas entre les deux finalistes ou plus confortable encore, que je choisisse, comme certains l’ont fait cette semaine ou s’apprête à le faire, par opportunisme, le favori des sondages.
Ce choix est en parfaite cohérence avec l’action que je mène dans l’opposition municipale à Saint-Etienne et au Conseil général depuis un an au sein de l’Union pour la Loire, autour du Président Bernard BONNE. »
Gilles Artigues