Suite à la venue de Bernard Bosson, le point de vue de Laurent Péan , vice President du MoDem 42

« Je ne suis plus élu… Je ne suis plus dans aucun parti… Je ne suis candidat à rien… Je peux donc m’exprimer librement! »

C’est par ces mots que Bernard BOSSON commençait un discours qui allait revitaliser (s’il en était besoin) les troupes acquises à François BAYROU. Un discours de vérité et de simplicité non dénué d’humour à cent lieues de la démagogie et de la technocratie ambiantes…

Nous aurons particulièrement noté le point fait sur le rassemblement voulu par François BAYROU. L’accélération des ralliements ces dernières semaines n’aura échappé à personne, et Bernard BOSSON nous explique la difficulté morale pour ces soutiens de rallier le candidat MoDem sans renier leur groupe d’origine, ce qui explique pour une bonne part le long démarrage du phénomène.

Ces soutiens, pour l’instant proches des valeurs du centre, seront bientôt rejoints par des élus éventuellement « situés plus à droite sur l’échiquier politique » . Progressivement, François BAYROU pourrait pour Bernard BOSSON passer  » du statut de candidat du centre à celui d’alternative pour la droite « .

En effet, selon toute vraisemblance, François HOLLANDE sera au deuxième tour de l’élection présidentielle, et parmi les autres postulants au deuxième tour, si on excepte Marine LE PEN, Nicolas SARKOZY semble aujourd’hui à la peine pour battre le candidat socialiste. Seul donc François BAYROU pourrait être en mesure de le faire.

Selon Bernard BOSSON, les ralliements de centre gauche (RDG, EELV, DVG) et de centre droit (RDD, NC) vont se poursuivre. Ensuite, nous verrons arriver ceux de l’UMP qui pourraient voir en François BAYROU le recours contre la gauche.

Enfin, autre point fort de cette rencontre, l’assemblée MoDem réunie aura apprécié l’hommage que Bernard BOSSON leur aura rendu, saluant l’abnégation et le courage de ces femmes et ces hommes qui auront tenu à flot la barque centriste depuis 2007 et qui seront peut être relayés au second plan quand les soutiens de la dernière heure revendiqueront le haut de la scène… Merci Monsieur BOSSON!

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