Gilles ARTIGUES, Président départemental du Mouvement démocrate, conseiller général et municipal de Saint-Etienne dénonce le détournement scandaleux de ses propos à des fins de basse politique:
« Il semblerait que mes propos concernant la position à adopter face au Front National soient caricaturés. Ce n’est pas surprenant de la part d’une gauche prête à tous les mensonges et les coups bas pour déstabiliser un adversaire gênant. Le PS est évidemment très inquiet de constater qu’une union solide et pérenne s’organise contre ses représentants, responsables du déclin de Saint-Etienne.
C’est moins naturel de la part de trois militants de ma famille politique, en mal de publicité, plus préoccupés des prochaines élections internes au MoDem que des angoisses et du mal être des habitants de nos quartiers. Ils sont hélas prompts à faire le jeu de nos adversaires en échange de quelques avantages… La nature humaine est ainsi…C’est vraiment le mauvais côté de la politique que nos concitoyens rejettent.
Plus sérieusement, ceux qui me connaissent depuis des années savent que je n’ai jamais fait de concessions au Front National et je n’ai aucune leçon à recevoir de quiconque. Dans cet esprit, mes déclarations de cette semaine étaient clairement calquées sur celles de Bernard Bonne appelant à faire barrage au Front National au second tour de l’élection cantonale. Aucune alliance ni appel à voter pour cette formation politique n’est envisageable. Dans ces conditions, il est bien évident qu’à titre personnel, comme François Bayrou l’a exprimé lui-même, c’est vers un vote républicain respectueux de nos valeurs que se portera toujours mon choix.
Je dénonce ceux qui au PS utilisent la désespérance de nos concitoyens, cherchant à instrumentaliser cette montée du FN à des fins politiciennes. Ils feraient mieux de s’interroger sur leurs responsabilités et d’écouter ce que ces électeurs dont le vote est respectable, ont voulu dire à la classe politique dans son ensemble.
A toutes fins utiles, j’ai demandé à Jean-Louis GAGNAIRE de publier un démenti concernant ses propos erronés affirmant que nous retirions nos présidents dans les bureaux de vote où ne figuraient que le PS et le FN. Il n’en n’a jamais été question. Nos représentants se sont engagés pour les deux tours et il seront bien là dimanche prochain. Le mensonge serait-il autorisé en période électorale ? »