Le Modem est un parti d’avenir (Propos recueillis par Patrick Françon sur politique42.com)

« Le MoDem est un parti d’avenir »

Samy Kéfi-Jérôme
Samy Kéfi-Jérôme, coordinateur du Mouvement démocrate (MoDem) dans la Loire.

Quel est l’état des lieux du MoDem ligérien en ce début d’année 2013 ?
Je veux immédiatement dire que le MoDem est un parti avec un avenir. Certes Gilles Artigues a entrainé derrière lui des militants, avec son départ pour l’UDI, mais à la différence d’autres formations politiques, nous gardons une vraie base militante. C’est d’ailleurs grâce à elle que vous me voyez confiant quant à l’influence que garde le MoDem dans le paysage ligérien. Et si je veux résumer la situation : sommes-nous aussi nombreux qu’en 2012 ? Bien entendu que non. Sommes-nous une coquille vide ? Absolument pas. D’ailleurs dans les prochains mois vous allez pouvoir le constater !

Quelle est la situation des gens qui se réclament du réseau « Démocrates dans la majorité présidentielle » par rapport au MoDem ?
Il n’y a pas de « situation ». Ces personnes mélangent tout. François Bayrou, qui aux dernières nouvelles est le « patron » de notre parti, est très clair, les « Démocrates dans la majorité présidentielle » ça n’existe pas. Vous le dites vous-même, vous parlez d’un réseau. Nous sommes dans un état de droit, un réseau n’est pas un parti, un réseau n’est pas démocratique car il ne se fait pas élire, un réseau c’est du lobbying, or je suis un démocrate et un citoyen engagé. Un réseau ne représente en rien politiquement les convictions des électeurs. S’ils veulent réfléchir, proposer, discuter, je suis d’accord mais ils ne peuvent en aucun cas se substituer au parti.
Je peux vous paraître « sec », mais j’avoue en avoir assez de voir cinq personnes, je dis bien cinq personnes, vouloir se substituer à ce qui fait sens en notre pays : la démocratie. Dans notre département, ils avaient perdu les élections internes en 2011 face à Gilles Artigues et se montraient mauvais perdants. Là ils tentent un putsch mais se retrouvent minoritaires. Ils n’existent que parce que certains trouvent utiles de leur faire écho. Pour ma part, je viens ici pour la dernière fois, de parler d’eux. La Loire a bien d’autres problèmes comme l’emploi, l’éducation, la santé que l’avenir politique de personnes qui n’arrivent pas à considérer l’intérêt général supérieur aux leurs.

Quelle est votre feuille de route pour les mois à venir ?
Nous allons pendant toute cette année 2013 produire de l’intelligence. Je m’explique. Il est certain que nous ne pourrons pas présenter des candidats dans toutes les communes de la Loire lors des municipales 2014, cela n’aurait aucun sens. En revanche nous voulons influer sur les programmes autour desquels les listes vont se former en amont ou se retrouver en aval avec nos candidates et candidats. Notre objectifs est de donner à la Loire une chance de dépasser les problèmes qu’elle rencontre et nous savons que ce qu’il faut par exemple pour Saint Etienne n’est pas forcément nécessaire pour le pays roannais, la plaine et les monts du Forez, le Pilat, le Giers ou l’Ondaine… Donc notre expertise offrira un véritable plus. Il y aura aussi les Européennes en juin 2014 où nous allons nous battre pour que notre territoire soit dignement représenté.
Enfin sur cette base de travail, nous voulons continuer à incarner l’alternative à la bipolarisation de la vie politique de notre pays. Nous savons pouvoir compter sur de nombreux militantes et militants et nous allons continuer à en accueillir de nouveaux.

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